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Les vilains mots

28 avril 2013

Impétueux Immature Idiot Imbécile Impotent

Impétueux

Immature

Idiot

Imbécile

Impotent

Pervers

Catholique rigide

Précieux

Irresponsable

Vicieux

Méchant

Egoïste

Egocentrique

Vaniteux

Menteur

Misogyne

Intolérant

Homophobe

Radin

Sexiste

Laid

Rasciste

Stupide

Nazi

Sectaire

Sale

Dangereux

Péteux

Inintéressant

Nombriliste

Repoussant

Obséquieux

Hypocrite

Vomitif

Répugnant

Crado

Maniaque

Mielleux

Froid

De mauvaise foi

Obsédé

Indifférent

Mahonnête

...

 

 

 

 

 

AU SECOURS

 

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24 mars 2013

Pressée par le froid, je fouillais mes poches à

           Pressée par le froid, je fouillais mes poches à la recherche de la clef salvatrice. Quand mes doigts se posèrent sur la rondelle de cuir, j'en poussais un soupir de soulagement. Je m'engouffrais dans la pièce surchauffée avec délice coupable, accourais pour fermer la fenêtre, baissais le petit levier du radiateur et m'apprêtais à prendre mes aises quand soudain je sentis un présence inconnue dans le studio. Comment vous dire? Je l'ai sentie, je l'ai ressentie, pas de doute possible, je n'étais pas seule.
Ce ne pouvait être mon infect colocataire, dont la voiture impeccable ne trônait pas devant la porte, m'aveuglant de sa propreté inquiètante et sûrement révélatrice d'un grand désordre intérieur. Mais alors... qui était dans mon appartement ?
         Courage au coeur, je me lançais, et la trouvais. A vrai dire, je l'avais détecté avant même de l'apercevoir, et, sans surprise, je la trouvais tapie dans le seul recoin du studio. Elle se blottisait contre la paroi, comme le fond certaines petites filles derrière les jupes de leurs mères, timides mais aguicheuses.  Elle était cependant fine, brune, harmonieuse mais je déplorais qu'elle n'eût aucun charisme.
        Nous nous regardions en chien de faïence, chacune revendiquant une certaine légitimité: j'étais chez moi, certes, mais elle était une invitée. Pour une invitée, cependant, elle semblait perdue, démunie, et la solitude avait dû lui peser, ça se voyait qu'elle était au fond du trou. Je voulais lui dire de s'en aller pour retrouver enfin la paix et la quiétude solitaire que j'étais heureuse de trouver en arrivant là, mais je n'osais pas. C'était le problème du colocataire, après tout, et c'était à lui de s'en occuper. Alors que faisait-elle, seule, dans cet appartement, alors que son ami était en déplacement? N'ayant nulle envie de respirer le même air qu'elle une seconde de plus, je combattais mon malaise et réprimais une nausée, car la ténébreuse avait mauvaise haleine.

          "Tu sais, j'ai commencé, c'est pas contre toi, mais je voudrais vraiment que tu t'en ailles. Je savais que ce gars était un fieffé connard, mais là, ça dépasse l'entendement. Te laisser là, dans l'appartement que nous avons la bêtise de partager, sans se soucier un instant de ce que tu vas devenir... et se barrer comme ça, c'est inqualifiable. Merde, mais qu'est-ce que tu fous là? Cet impotent n'a plus aucun respect de rien. Mais je suis là maintenant, et, je vais t'aider. Laisse-toi aller, je te donne un coup de brosse, un coup de lingette..."
Je tirais la chasse d'eau et dans un dernier saut de Flipper, l'étron abandonné m'éclaboussait avec gratitude.

22 février 2013

La grande hypoxie de la sirène

 

Et soudain je la vis. La trace de mes pas étaient déjà recouverte par la neige. Je m’étais arrêté aussi brusquement qu’elle m’était apparue: quelques secondes, quelques heures, elle passait si lentement en dessous de moi que le vertige qu’elle m’inspira me fit perdre toute notion du temps. Sa peau si blanche dans l’onde appelait mes yeux à contempler sa mince silhouette, à en mesurer les contours gracieux. Les cheveux de la sirène rayonnaient autour d’elle comme une auréole sombre et se fondaient dans les remous de l’eau.

Qui était-elle? Que faisait-elle ici, par une nuit si froide? En l’espace d’un instant, ses yeux froids et fixes croisèrent les miens, lesquels se noyaient dans les prunelles de la belle.Comme si toute ma vie n’avait pesé que peu jusqu’à ce jour, un élan phénoménal me poussa à la rejoindre: qu’allais-je devenir, qu’allais-je faire si jamais je ne pouvais recroiser ma sirène? Elle me regardait encore lorsqu’elle passa de l’autre côté du pont de Narcisse: avait-elle senti le poids de mon regard? Déjà elle s’éloignait, son corps raide et frêle balloté par le courant.

Ma belle noyée s’éloignait, mon cœur s’étreignit, pris d’un doux regret. J’avais regardé passer la plus belle femme que j’avais jamais vue, quel désespoir !

Les vingt-six années que j’avais passé dans ce monde étaient tumultueuses, et j’aspirais désormais à la tranquillité du fleuve quand vient la nuit. A quoi bon continuer à s’ennuyer ici? Il n’était peut-être pas trop tard pour rattraper ma sirène, et aujourd’hui, par chance, j’avais mis un ciré.

22 février 2013

Adolphe

 

       Putain, elle est partie la conne.

    Elle s’est barrée, elle a bien fait du bruit en plus la conne, je l’ai entendue claquer la porte comme elle fait à chaque fois qu’elle est énervée. Ça va me faire des vacances, tiens. Plus besoin de me farcir ses dîners à la con, avec ses copines estampillées ripolin, et surtout, par-dessus tout, plus besoin de voir la sale gueule emplâtrée de la belle-mère, cette vieille vache frigide. La paix, enfin la paix, manger à l’heure que je veux, pioncer toute la nuit sur le canapé si j’ai envie, boire autant de bières que je veux sans avoir la mégère sur le dos qui balance des ordres comme ça, « Lève tes pieds je passe l’aspirateur! », « Fume pas à l’intérieur! », « Change de chaîne, ce soir c’est PJ! ».

N’empêche, elle m’aura fait chier jusqu’au bout, la conne. Jusqu’au bout elle m’aura reproché d’avoir, gentiment, comme ça, là, recueilli Charly. Eh ouais, elle a pas le cœur sur la main comme moi elle, hein, elle sait pas comment c’est de se faire abandonner dans la rue elle, elle a eu tout qui lui tombait du ciel elle: pof, un diplôme, pof une voiture, pof une maison, heureusement que Papa avait du fric. Ça me tue ça, elle a du fric à en jeter par les fenêtres et elle me fait chier parce que j’ai adopté un chien, un tout petit chien. Je m’en fous moi, que t’aies des puces, que tu pues ou que tu pisses sur les tapis, mon Charly. Moi je t’aime, je sais ce que c’est d’être abandonné dans la rue comme ça.

Puis elle devenait moche, la pauvre, aussi. Ça me faisait de la peine de lui dire, mais putain, oui, elle devenait pas belle à regarder, elle a bien fait de partir tiens, elle doit se sentir belle quand il la regarde, son jeune con. Il est beau, je l’ai vu par la fenêtre, ouais il a de beaux cheveux blonds soignés, il sourit tout le temps comme si c’était le plus beau jour de sa vie et il conduit une Audi TT, il se la joue en plus! Forcément Sylvie c’est un bon parti, il l’a pris pour ça, son fric, et son cul. Le con.

 

Elle va me manquer quand même, Sylvie. C’est pas que je l’aimais bien, elle était bête à bouffer du foin la pauvre, mais quand même. Elle faisait bien la cuisine, puis elle repassait bien aussi, ça c‘était une bonne femme qui sait tenir la maison. On en trouve plus des comme ça maintenant, avec l’émancipation de la femme et tout, elles sont toutes là, toutes fières, indépendantes comme elles disent, elles pensent que les hommes doivent faire la lessive et tout. Tu parles, je leur ferrais bouffer, la lessive moi. Enfin bon maintenant je vais aller l’emmener chez la voisine la lessive, si je prends l’air d’un pauvre naze  et que je lui dit comme elle m’a fait des crasses la mégère, elle va prendre pitié la voisine, quand même.

 

J’avais pas pensé à ça moi, je vais devoir faire les courses maintenant, moi aussi. Mais que pour moi, ça va aller vite, plus besoin de me faire chier, plus de « légumes bons pour la santé et la forme » comme elle disait l’autre, non, du bien gras que je vais acheter moi, des frites, des cacahuètes, du saucisson, de la saucisse à cuire, de la caillette, du cassoulet, du jambon cru, des tripes, du bien gras, ouais, ça c’est la vraie vie. Je vais faire tellement de friture que ça ferra vomir les voisins, je vais enfin vivre, bon sang! J’aurais plus les gosses sur le dos, papa emmène moi là, papa emmène moi ici, j’ai juste moi à m’occuper, juste moi et Charly.

 

Juste toi et moi Charly, t’entends? Toi et moi… Tous seuls.

 

Tout seul.

1 février 2013

Exercice du portrait-charge

S. ou l'employée de la vacuité

     Vous vous levez tôt tous les jours, sauf le dimanche, et vous gravissez la première les marches. Vous allumez toutes les lampes, faites du café pour les docteurs, la dentiste, le kiné, puis enfin pour vous. Finalement, vous prenez place, bien en face du palier, dans votre siège à roulettes, et vous attendez le client.

Ah! comme vou avez l'air charmante, madame la secrétaire médicale !

Nous n'échangeons que trois phrases mais mes doigts me brûlent de vous faire bouffer votre putain de téléphone. Vous êtes typique de la vieille fille ardéchoise: vous ressemblez communément à toutes ces bobonnes disgracieuses avec le cheveu court, et terni, d'une indéfinissable couleur, la moue hargneuse et l'oeil fuyant, mais rageur. Vous reluquez le monde comme si vous étiez parrain dans la mafia, le torse bombé dans une vaine provocation au défi, alors que vous êtes assise derrière une vitrine en carton, à suivre le va-et-vient monotone des enfants enrhumés et des vieillards bouffis d'arthrose.

Le cul magistral posé sur le fameux siège, vous tortillez vos deux petites quilles de jambes et vous avez l'impression d'exister alors que personne ne prête attention à votre pathétique manège. Vengeance, vous répondez au téléphone avec aigreur, vous êtes payée pour cela, alors vous décrochez -aucun contrat ne stipule que vous vous devez dès lors d'être aimable. Vous rembarrez les patients trop enrhumés pour compréhensibles, vous les engueulez d'être encore malades; vous refusez des rendez-vous ou les distribuez dans la minute qui suit, ni plus tard ni plus tôt.

Vous laissez sonner le téléphone presque jusqu'au répondeur, au cas où le patient laisserait tomber, ou bien vous occupez la ligne pour cancaner avec votre mère.

Vous reluquez les jeunes femmes en gonflant votre poitrine, à la manière d'un coq vaniteux mais mal plumé, en vous tenant légèrement en arrière avec un air pincé, rougeaude de fierté. Vous avez une voix coupante, cinglante et vomitive, comme un vent pesant sur l'estomac après les fêtes.

Quincagénaire obsolète et invisible, personne ne vous attend chez vous, à part peut-être Michel Drucker, seul homme de votre vie sans saveur, si l'on exclue les docteurs bedonnants de votre cabinet dont vous vous faites l'esclave, et sur qui, peut-être! vous nourissez quelque fantasme lié à des auscultations incongrues.

Vous puez l'obséquiosité et le savon de Marseille à la lavande, vous puez la sueur d'oignons quand le soleil, audacieux, renâcle ses rayons intrépides sur votre dos mou ponctué des grains de beauté rouges et blancs.  L'odeur infecte de votre transpiration se mêle en d'infâmes relents à celle de la frigisité, du rêve déçu, de l'illetrisme, de la dépression hystérique. Et je ne vous pardonne rien, suppôt de Saindoux, vous qui m'aboyez d'acerbes paroles pour un rien, qui m'observez composez mon code confidentiel de carte bancaire avec vos petits yeux porcins et nerveux, vous qui humiliez les hémorroïdaires, et qui me questionnait sur mes mycoses en public.

       S., vous êtes l'inutile, le superflu, le rebus, et vous le savez si bien... Continuez d'exercer votre dictature. vous crèverez comme tous les dictateurs, seule, et regrettée de personne.

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22 janvier 2013

Portrait dicté par la haine, et la haine est mauvais professeur: elle s'excuse pour les redondaces, l'orthographe indécente,...

F. ou l'intestinale
(2010)
    Tu as un nom de fleur, mais celle qui pousse dans la merde. L'engrais qui te soulève lamentablement vers le ciel est le terreau ignoble des bourgeois bohèmes, richissimes et malhonnêtes.
Ta physionomie annonce ton âme: tes chairs molles et grasses de fille bien nourrie et de bonne famille se meuvent avec flegme et lenteur morbide, et tu as le regard morne et la grâce d'une charolaise. Ta crinière dégouline le long de ton crâne rond où résonne le silence de tes pensées ineptes. Tout, en toi, semble ralenti, engourdi, embourbé dans la gadoue de la fainéantise qui macule tes belles frusques.
    Oui, tu es richement vêtue, et pourtant tu sembles avoir confondu le Comptoir des Cotonniers et la benne à vêtements, et c'est peut-être ici que je te hais le mieux. Emballée de tes haillons informes et troués, tu passes ta vie sous couverture, et ce soir je te décerne la médaille d'or de l'hypocrisie. Je t'aurais nommée Reine si seulement un siège de ton royaume avait pu supporter l'insultant honneur de ton prodigieux derrière.
Tu as des idées révoltées, tu t'insurges du système capitaliste en tapant bêtement de tes dix saucisses cocktail sur le piano que Père t'offrit pour Noël. Et tu cries ma caille, tu cries à l'injustice, tu plains les somaliens à la panse creuse et pourtant tu ne laisses ni pourboire au café ni piécette dans la main du clochard.
Tu es de la race vomitive du riche écologiste, un côté de sa face figé d'une moue compatissante et révoltée, l'autre recouverte d'oeufs d'esturgeons.
Ta lourde carcasse invertébrée, plus que de répandre autour d'elle l'entêtante odeur du patchouli artificieux, a des relents de crime contre l'humanité, empeste la honte, l'indignité. Plutôt que d'être intègre en te détachant une fois pour toute de ton héritage richard, tu jouis de complaisance dans tes sarouels miteux aux poches remplies de billets.
Petite merde parmi les ordures, plantée là, goguenarde, tu vois s'approcher la BM de Père, t'y engouffres et mets la climatisation à fond pour tenter -en vain!- de refroidir le cuisant échec de ton existence.
    Ton charme écoeurant aura cependant séduit celui que j'eus aimé jadis. Sans doute a-t-il été ébloui par ton si étincelant monument de fausseté! ou bien peut-être a-t-il été forcé de te fréquenter, ta masse imposante ne lui laissant aucun répit, aucune échappatoire.
    Pareille à l'huître, mollusque visqueux, semblable à une glaire, entourée d'une coquille laide et irrégulière, tu renfermes un trésor. Or, ton trésor n'est pas une petite perle, précieuse et surprenante, non! Ta perle c'est le pompom de ton hypocrisie.
Alors continue d'étreindre mon amour perdu dans la fange, bohème immondice, et faites-vous mal à vivre comme des pauvres si le plaisir y est.
22 janvier 2013

Réveil à tes côtés

 

Quand je me lève le matin, tôt, je suis seul maître à bord, et 50m2 m'appartiennent. Je peux m'y mouvoir comme bon me semble. Pendant 20 minutes.
Là, tu es là, et je t'entends bouger. Alors, je suis assise à la table, bien en face de ta chambre, et je mange d'infâmes biscottes topbudget avec de la confiture d'abricots. Quand ta porte s'ouvre, c'est tout un monde fauve qui me percute.
Les odeurs de bouche sales et de pets feutrés et ventrus, l'odeur de la nuit, de la sueur refroidie, un peu de bière, un peu de tabac, les pieds, le parfum d'homme trop coquet, tout ce petit monde jaillit par la porte. Et me submerge. Tsunami qui ne connait pas de survivant.
Je vogue dans les relents de linge moisi mal séché et de javel, ton haleine, tes rôts la nausée. La nausée? Je cours aux toilettes que tu viens de quitter et je constate le signal du caca: tu as relevé le cache du dérouleur de PQ, baissé la lunette, et laissé des traces grasses et collantes le long des parois du cabinet. L'odeur de ta merde, toi que je hais, c'est pire que la mort. Elle se marie avec vice aux effluves acides de ta pisse chaude et concentrée agrippée à la cuvette comme le gras du lard sur une chemise en soie sauvage.
Je meurs dans cette ambiance scatologique et je me tire. PAN! dans ma face quand je te croise, le vomi au bord des lèvres, après ta cigarette du matin.
Ultime agression, ton odeur dans mon appartement, un parfum âpre, propice à la régurgitation. C'est comme si on laissait une salade de mauvaise qualité quatre semaine durant dans un sac en plastique hermétique dans le bac à légume du frigo et qu'on installait au coeur de cette salade pourrie le fond d'un cendrier et une pastille pour lave-vaisselle. J'ai l'impression que c eparfum c'est celui de la poubelle du riche, l'ordure du cher.
Oui, la porte s'ouvre et tu sors en titubant dans ton pyjama été rayé kaki et beige et tu frottes tes yeux collés de merde comme un gamin de 5 ans et demi. Ta porte, frontière de ton antre, coulisse sur un trou noir d'angoisse et de dégueulis. Il s'en échappe une chaleur moite et imbibé de cette odeur d'urine que j'ai senti si souvent chez les CP en classe verte.
Comme si je n'avais pas encore assez souffert, tu viens t'installer juste en face de moi et tu étends les jambes sous la table, pruve de ton égocentrisme et de ta perversité: je ne peux bouge sans te faire du pied. Ca me débecte. Je suis pétrifiée.
Pour rendre ma vie plus difficile tu décides de respirer par brefs à-coups, très rapides, bruyamment, mais surtout de n'employer que la bouche, de sorte que je suis décoiffée par ton souffle putride, comme une brise frippone au-dessus de la fosse septique municipale. J'en meurs.
Pour que cela soit plus distrayant tu accompagnes tes râles de Dark Vador de bruits de bouches repoussants, réprimant tantôt un rôt, tantôt un hoquet, et je vois apparaîtres entre deux bouchées, exibitionnistes, tes dents mal fichues recouvertes d'une pellicule grasse et orangeâtre.
22 janvier 2013

Naissance du désir sexuel irréprimable

Il a le regard luisant et lubrique de la viande saoûle, et sous ses cils ras ses yeux s'excitent.
Sur ses lèvres ne capitule pas le rictus pervers, sinon vicieux qui déchire le visage.
Quand il a rejoint sa proie, il ne quitte pas cette attitude, se voulant taquin, coquin, sensuel, et tente même quelques contacts physiques. A ce moment, on sait qu'il bande. Ses oreilles sont rouges et émettent une sorte de halo clignotant, et il s'en faut de peu pour qu'il n'halète. Ses mains se tordent, impatientes, baignées de sueur dans leur hésitation. TON CUL
Froid. Distant. Indifférent. Tel est le garçon quand il n'est pas face à une bonnasse. Discourant machisme éhontément. Désagréable, hautain, dédaigneux, puis les oreilles écarlates. TES SEINS
Il sourit et ses dents se dessinent sous ses lèvres tremblantes, et elles brillent sous la bave, et il accompagne ce sourire d'un grognement de bête à groin, étranglé, en soufflant l'air très fort hors de ses narines. Elles se dilatent et se vident en pluie. TA CHATTE TA CHATTE TA CHATTE
22 janvier 2013

Merci ma muse, tu m'amuses.

TOI,

Ma muse, mon roc, toi qui m'a sauvé de la page blanche, de l'angoisse de la solitude face à mon papier, toi qui, m'insufflant la haine m'a permis de retrouver confiance en moi et en mon crayon.

Ô, roi des cons, roi des analphabètes, roi des abrutis, roi des assommés, roi des intolérants, MERCI d'avoir changé ma vie, et de continuer à l'illuminer un peu mieux chaque jour.

Comment ai-je pu me trouver nulle! Comment ai-je pu me trouver inintéressante? A ton contact disparaît le goût de cendre que la vie me laissait en bouche, désormais, à moi les saveurs, légitime suzerain de la stupidité !

 

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